7 composantes pour une organisation harmonieuse et efficace

Publié le 30 mars 2020

Le bon fonctionnement d’une organisation, à fortiori d’une entreprise, tient de l’horlogerie : lorsque les composantes organisationnelles sont définies et alignées entre elles, l’entreprise est mieux armée pour relever l’ensemble des défis externes qui ne manqueront pas de surgir.
C’est la recherche d’une forme d’esthétique organisationnelle que s’est attaché de décrire Michel CAUVIN, consultant et associé du cabinet ADIX.


Face à la nécessité de s’adapter à son marché, à une concurrence de plus en plus agile, à une pression légale ou réglementaire de plus en plus forte, ou à une situation périlleuse, l’entreprise a besoin de s’appuyer sur une organisation efficace, efficiente et dans l’idéal souple et agile !
Certes…. Mais avant d’échafauder des plans d’évolutions aussi structurants que complexes et d’identifier les solutions à mettre en œuvre, quand on parle d’organisation d’entreprise, de quoi parle-t-on exactement ? Quels sont les sujets à analyser et comment interfèrent-ils entre eux ?
Pour ADIX, et cela a été alimenté par de nombreux accompagnements de clients, l’organisation d’une entreprise repose sur 7 composantes essentielles.
Ensemble, ces facteurs déterminent la manière dont elle fonctionne :

  1. Les valeurs : Elles constituent la culture et l’identité propres à l’entreprise.
    Véhiculant l’image de l’entreprise vis-à-vis du marché, elles doivent être également un point de convergence pour tous les collaborateurs : Un décrochage entre la marque Produit et la marque Employeur peut être préjudiciable à sa valorisation sur les réseaux sociaux, à l’engagement des collaborateurs et à l’attractivité de l’entreprise vis-à-vis de nouveaux talents.
  2. La stratégie : Elle représente les orientations et les choix de l’entreprise : Les domaines et activités sur lesquels elle souhaite s’engager, la nature et l’intensité de cet engagement ainsi que les avantages concurrentiels à acquérir ou à développer.
    La stratégie est (très) souvent à clarifier en amont : Les autres composantes de l’organisation en dépendent et sont à remettre en cause à chaque nouvelle orientation. De sa clarté, de sa compréhension découlent l’adhésion des collaborateurs et elle constitue le prisme par lequel va être évalué la performance de l’organisation.
  3. Sa structure interne : Par essence fortement liée à la stratégie, la structure organisationnelle de l’entreprise définit sa segmentation, les localisations géographiques, la répartition des grandes missions à accomplir, les liens d’autorité, de coopération et d’information.
    Les différents schémas d’organisation se différencient par leur degré de centralisation / décentralisation, leurs moyens de coordination et l’équilibre entre spécialisation et intégration.
    Au même titre que l’évolution de sa stratégie, la modification de la structure d’une entreprise est un des facteurs majeurs d’évolution (voire de transformation) d’une organisation.
  4. Ses systèmes au sens large, constituant la mécanique de l’entreprise : Ils représentent l’ensemble des modes de fonctionnement permettant la bonne marche de l’entreprise : procédures formelles (modes de fonctionnement), procédures informelles (réunions…) et outils (de gestion, de communication, de production…).
    Les systèmes doivent être évalués selon leur niveau de contribution à l’atteinte des objectifs opérationnels fixés par la stratégie.
    Les outils et en particulier les outils du Système d’Information doivent être un support efficace de l’organisation du travail  et des modes de fonctionnement : ils sont alors alignés sur la stratégie de l’entreprise.
  5. Son style de management : Il définit le mode de gouvernance et de gestion de l’entreprise.
    Différents styles de management existent, du contrôle total à la délégation en passant par le mode paternaliste et ils sont déterminants dans le niveau de responsabilité et d’autonomie souhaité et alloué à chaque collaborateur et manager.
    Il est important de s’assurer que les managers – et notamment les managers de proximité – jouent pleinement leur rôle de courroie de transmission entre la Direction et les équipes opérationnelles.
  6. Les Hommes, le carburant de l’entreprise : S’assurer que l’entreprise dispose des ressources adéquates et nécessaires à son bon fonctionnement et que tous les aspects de la gestion des Ressources Humaines (Recrutement, formation, évaluation des compétences / performance, gestion de carrière, rémunération…) sont efficaces est bien évidemment nécessaire ; mais il est tout aussi important de s’intéresser aux motivations des collaborateurs et particulièrement de la reconnaissance de leur implication et de leur travail.
  7. Ses savoir-faire différenciants Points forts de l’entreprise (Innovation, Marketing, Politique prix, etc…), ils nécessitent d’être évalués de manière objective vis-à-vis du marché et des concurrents.
    Le ressenti interne, l’introspection voulue ou non pouvant être assez éloignés de la réalité…

L’ensemble de ces composants est résumé dans le schéma qui suit :

 

Figure : Les structures et les circuits d’information fédèrent l’organisation – Adix droits réservés

Le bilan de situation tel que le pratique ADIX (nous ne goutons guère au terme « d’audit organisationnel ») a pour objectif d’analyser l’organisation de l’entreprise afin d’identifier ses points forts et ses points faibles et ce sur l’ensemble des composants décrits ci-dessus.
Ce n’est que sur la base de ce constat factuel « à 360° », ne négligeant aucun aspect et sur la base d’un consensus sur la situation que nous co-construisons avec nos clients une feuille de route visant à optimiser le fonctionnement global de l’entreprise.
Vous vous interrogez sur un ou plusieurs des composants décrits dans l’article ? Engagez l’échange en envoyant un mail à cauvin@adix.fr ou via notre formulaire de contact.
[Adix – Droits réservés – Mars 2020]